Traduction libre d’un texte de Craig L. Ghislin, C.S. Glen Ellyn, Illinois, USA
par Pascal Bujard et autorisée par Warren Huff, Directeur des camps CedarS
Tirée du site www.cedarscamps.org
Note du rédacteur : Les renseignements et les idées suivantes s'appliquent à la Leçon Biblique de la Science Chrétienne pour cette semaine, et sont offertes principalement pour aider les campeurs et le personnel (aussi bien que les amis) de CedarS Camps, de voir et de démontrer l'importance de l'étude quotidienne des Leçons Bibliques de la Science Chrétienne toute l'année, et pas seulement pendant la durée du camp. La version originale en anglais de ce texte est disponible sur le site Internet de CedarS à l'adresse http://www.cedarscamps.org/metaphysical Vous pouvez vous inscrire à cette adresse afin de recevoir ce texte en anglais, ainsi qu’en français ou en espagnol chaque mercredi.
PERDU ? REPENTEZ-VOUS POUR TROUVER LE SECOURS
DANS LE SALUT ETERNEL !
Dans Esaïe 49:8, le prophète parle d’un temps où les enfants exilés d’Israël seraient libérés autant d’une captivité littérale et d’une obscurité spirituelle, et seraient ramenés à la maison. Ils seront correctement nourris, et leur voyage sera sûr. Dans le Texte d’Or, Paul fait allusion à ce texte et déclare que c’est « maintenant le temps favorable, … le jour du salut. » La concordance de la Bible Strong’s Exhaustive Concordance of the Bible, nous informe que le mot traduit par « salut » signifie aussi, sauver, délivrer, protéger, ainsi que santé.
Aux Etats-Unis (et en Europe), il y a une série télé populaire nommée « Lost ». Dans cette série, les personnages sont non seulement perdus, bloqués sur une île mystérieuse après que leur avion se soit écrasé, et chaque personnage est aussi lui-même perdu dans son parcours de vie. Certains sont perdus dans le péché, d’autres dans la maladie, certains cherchent, d’autres fuient ; certains sont croyants alors que d’autres ne le sont pas. Ces âmes perdues se sont perdues à différentes périodes. Parmi plusieurs thèmes mystiques, la série traite des luttes habituelles entre le bien et le mal, le destin et le choix, la punition et la rédemption. Ces gens ont besoin d’être sauvé.
Nous avons tous besoin de salut – d’être sauvé de la crainte, du doute, de la sensualité, de l’avarice, du péché, de la maladie, et de la mort. En résumé, nous avons besoin d’être sauvé de la croyance que nous sommes perdus et livrés à nous-mêmes – séparés de Dieu. Même si les premiers chrétiens étaient pleinement conscients des luttes constantes que l’existence matérielle leur présentait, ils étaient aussi conscients du fait que le chemin de la rédemption nécessitait de suivre les enseignements de Jésus Christ. Ils comprenaient en fait que leur salut viendrait par Christ, et qu’il viendrait à eux – pas à cause de quelque chose qu’ils auraient fait pour le mériter – mais par la grâce de Dieu. La Lecture Alternée indique aussi que les chrétiens ne devaient pas être critiques vis-à-vis des non-croyants. Après tout, les chrétiens eux-mêmes étaient confrontés aux mêmes problèmes et étaient loin d’être vertueux.
Suivre les enseignements de Jésus semble aller à l’encontre des soi-disant instincts naturels des hommes, et lorsqu’on y a adhère pleinement, cela peut être assez difficile. Mais l’Evangile du christianisme comprend le pouvoir de réaliser son propre idéal. Le commentaire de la Bible Abingdon explique, « l’Evangile est une école qui forme le caractère, enseignant aux hommes à renoncer au blasphème, à réprimer tout attrait pour la luxure, et à apprendre la discipline du contrôle de soi et de la beauté de l’intégrité ; c’est aussi un lieu d’entraînement où les hommes acquièrent la force et le pouvoir de suivre ces instructions dans le monde actuel. » L’Evangile inclut un baptême qui initie un changement permanent dans la façon dont nous agissons. En permettant à cette régénération de prendre place, nous ne sommes plus perdus, ni condamnés à un avenir de châtiment éternel, mais nous pouvons nous attendre à avoir un salut éternel et une vie éternelle.
Section 1 : Commencez par Dieu
Comme d’habitude, notre Leçon commence avec une réalité spirituelle des choses. Plus tôt, dans l’histoire humaine et d’une certaine façon aussi de nos jours, on pensait que Dieu avait des penchants humains tels que la colère et la vengeance. Certaines visions théologiques modernes de Dieu ne sont pas très éloignées de l’idée que Dieu est comme Zeus assis sur son trône jouant avec des vies mortelles et provoquant le trouble autant que l’harmonie occasionnelle. Comme l’écrit Mme Eddy à la page 140 de Science et Santé, « Qu'est-ce que le dieu d'un mortel, sinon un mortel magnifié ? » Contrairement à ce que disent certaines visions erronées de Dieu, nous en trouvons une vision plus élevée dans les Ecritures. Au lieu de parler de châtiment éternel, les citations dans cette section parlent de « bonté [qui] dure toujours » (Bible 1), d’« amour éternel » (Bible 2), et de « justice éternelle » (Bible 4).
Malgré toutes nos erreurs, Dieu est incroyablement patient avec nous. Pleinement conscient de la bonté de Dieu, le psalmiste promet d’agir avec sagesse car il aime ce qui est bon. Il n’a pas peur de Dieu – il a confiance en Lui. Il essaie de vivre parfaitement même lorsque personne ne regarde. Vous savez que nous pensons parfois être restreints par les « règles » d’une vie spirituelle. Mais en fait, ce sont les mauvaises manières de vivre qui sont restrictives. Le mot salut vient aussi d’un mot signifiant « rendre vaste » (Strong’s) Le salut, au lieu de limiter, est donc un moyen de nous ouvrir le chemin et d’éliminer les barrières du péché qui restreignent nos vies.
Dans Science et Santé, nous voyons que nous faisons tous partie de la famille de Dieu. Tout ce que fait Dieu est en accord parfait avec Son caractère divin. (S&S 1) Mme Eddy a toujours pensé qu’il était illogique de penser que Dieu puisse créer l’homme capable de pécher pour le punir ensuite de cela. (S&S 2) Même lorsqu’elle était une petite fille, elle refusa de rejoindre une église qui croyait que certaines personnes seraient condamnées et d’autres sauvées. Elle dit sans équivoque, « Le bien n’est pas et ne peut être l’auteur des péchés expérimentaux. » (S&S 2) Avec une logique éloquente, elle expose l’absurdité de penser que Dieu pourrait créer quelque chose de différent de lui. (S&S 3) Elle commence avec la prémisse que Dieu est bon et tout, et elle s’attache à cela. Dieu ne pourrait jamais rendre l’homme capable de pécher. Remarquez qu’elle ne dit pas que le mal est capable de rendre l’homme sujet au péché – elle dit simplement « le mal – qui semble rendre … » (S&S 5) C’est une différence importante. Le mal est réellement incapable de faire quelque chose, il revendique simplement en être capable. C’est une illusion qui ne vient pas de Dieu. Les gens ont raisonné autrement pendant des siècles. Mais si nous collons à notre prémisse que Dieu est bon, il n’y a aucun moyen de nous convaincre que le mal vient de Lui, ou qu’Il le permet. L’homme réel et parfait « est impeccable et éternel. » (S&S 6)
Section 2 : Perdu…
Tandis que « l’homme parfait » est exempt de péché et éternel, les mortels doivent être sauvés pour réaliser ce fait. C’est la bonne nouvelle que Jésus proclama. (Bible 6) Le temps approche ; les anciennes méthodes matérielles de conflit et d’opposition du mal à Dieu sont sur le point d’être remplacées par le royaume de Dieu. Abingdon écrit que le nouvel Evangile a amélioré et enrichi les anciennes visions concernant Dieu « en rendant l’amour et la bonté, le point central de Son caractère. » Les pharisiens étaient très critiques envers la mission de Jésus pour ceux qui étaient considérés pécheurs et bannis – indigne de considération et encore moins de salut. Mais c’est à ceux qui étaient perdus dans le péché que Jésus tendait la main. Il a bien illustré son point de vue dans la parabole du fils prodigue. (Bible 7)
Cette parabole a fait quelques apparitions dans la Leçon et elle est connue de la plupart des lecteurs. En demandant son héritage avant la mort de son père, le jeune fils abandonne toute revendication future à la propriété, il rejette symboliquement sa religion, et de manière égoïste et avec arrogance, dilapide sa fortune. Comme l’écrit Dummelow, il va où Dieu est oublié et « se débarrasse de l’apparence de la piété et respectabilité, et ruine non seulement son âme, mais aussi sa santé et sa fortune dans sa folie et sa débauche. » Il ne mâche pas ses mots, ici ! En fin de compte, ses plaisirs [et sa débauche] ont perdu de leur attrait, et il se retrouve sans amis et pauvre alors qu’une famine frappe le pays. Il essaye de remédier à sa situation en s’enfonçant même plus profondément dans le péché, s’attachant à un étranger pour s’occuper des pourceaux – la plus basse occupation pour un juif. Son indulgence envers le péché l’a conduite à un esclavage virtuel, et il est dans un endroit obscur.
Paul conseille à tous les croyants d’éviter de tomber dans un confort matériel, dans la luxure, les plaisirs sensuels, et des activités matérielles. (Bible 8) D’une certaine façon, chacun d’entre-nous a pris notre part et « est parti » de notre côté. Chaque fois que nous pensons pouvoir faire quelque chose sans l’aide de Dieu, ou chaque fois que nous cherchons le succès dans les activités matérielles et sensuelles, nous nous joignons au fils prodigue sur le chemin de la déception.
Remarquez maintenant quelque chose d’important : Le père ne punit pas le fils pour ses erreurs. Les erreurs se punissent elles-mêmes. S’adonner au mal et se détourner de Dieu, apporte des conséquences malheureuses. Comme je le dis aux campeurs à CedarS, « Si vous quittez la tente et qu’il pleut, ce n’est pas la faute de la tente si vous êtes mouillés. » Si nous choisissons de nous séparer de la loi de Dieu et de sa protection, nous en souffrirons des conséquences. Mme Eddy voyait ces conséquences comme nécessaire si elles nous enseignent à abandonner le péché. La note marginale de la citation S&S 8 est « Bénédictions provenant de la douleur ». Je connais de nombreuses personnes qui n’aiment pas cela, mais c’est ce qu’elle a dit, et c’est vrai. « Le péché se punit lui-même. » « Les dures expériences », « ainsi que nos déceptions et nos douleurs incessantes, nous jettent comme des enfants lassés dans les bras de l’Amour divin. » (S&S 10) Lorsqu’un jeune enfant commence à s’énerver parce qu’il est temps pour lui d’aller se coucher, il abandonne les règles et pousse le bouchon aussi loin qu’il le peut. Mais finalement, cette « petite ampoule » s’épuise et finit sur l’épaule de son papa ou sa maman. Serait-ce là où nous commençons à abandonner notre amour pour le péché ! Non, nous continuons à agir de le même sens, comme le fils prodigue, et parfois nous en payons le prix fort. Mais Dieu merci, ce n’est pas la fin de l’histoire, « “L’heure la plus sombre précède l’aube.” » (S&S 11)
Section 3 : … et trouvé.
Notre ami prodigue se réveille. (Bible 9). Il est « rentré en lui-même. » Il réalise que les employés de son père reçoivent plus que lui. Il reconnaît ses péchés et se résout à admettre ses mauvais agissements en rentrant chez lui. Remarquez maintenant deux choses : Premièrement, il reconnaît ses péchés. Deuxièmement, il ne se limite pas à courir chez lui, mais travaille dur pour y arriver. Et son père ne se tient pas debout, les mains sur les hanches, tapant du pied avec impatience, prenant plaisir dans l’humiliation de son fils. Il attend avec impatience son fils. Et lorsqu’il le voit, alors qu’ « il était encore loin », il court à sa rencontre, le serre dans les bras et l’embrasse. Même si le fils est prêt à accepter une position inférieure, le père lui rend sa position dans la famille, y compris son droit à la propriété, et organise une fête pour se réjouir de son retour. Son fils était perdu et il a été retrouvé. La réunion n’est pas entachée de mauvaises actions passées. C’est un nouveau jour et il est joyeux. Dans le Psaume 85 (Bible 10), la bonté et la fidélité se rencontrent, et la justice et la paix s’embrassent. Interpreter’s indique que « le salut est une rencontre joyeuse, comme celle d’amis qui ont été séparés pendant longtemps, entre l’amour salvateur de Dieu et la loyauté de Son peuple. » Abingdon ajoute, « La terre et les cieux se rencontrent dans la rédemption de l’homme. Une paix permanente ne peut exister que sur une fondation de justice. »
Notre Leader reconnaît que le péché obscurcit notre sens de la Vérité. (S&S 12) Elle fait aussi une déclaration saisissante : « Seuls, ceux qui se repentent du péché et qui abandonnent l’irréel, peuvent comprendre pleinement l’irréalité du mal. » (S&S 13) Cela voudrait indiquer que dans une certaine mesure, nous ne voyons pas l’irréalité du mal – dans la même mesure – nous ne l’avons pas encore abandonné. C’est une pensée qui donne à réfléchir. Le sensualisme n’est pas le bonheur suprême qu’il prétend être ; c’est réellement l’esclavage. (S&S 14) Notre unique véritable joie vient en trouvant notre unité avec Dieu.
Il est intéressant de voir que dans la citation S&S 15, nous trouvons qu’en s’éveillant « aux exigences de Christ, les mortels éprouvent de la souffrance. » Cela semble un peu inhabituel étant donné qu’on nous a déjà dit que le péché produit la souffrance. Mais cela rappelle l’histoire du fils prodigue, qui même s’il voyait son erreur, il a toujours besoin de rentrer chez lui de lui-même. Comme le dit Paul, « Travaillez à votre salut ». Le péché est pardonné et détruit seulement lorsqu’il est abandonné. (S&S 16, 17) Mais si nous continuons à croire au péché, le châtiment continue. Nous pouvons choisir à n’importe quel moment de « rentrer en nous-mêmes », de revenir sur nos pas, et de retourner vers Dieu. (S&S 18) Souvenez-vous qu’ouvrir est l’une des significations de salut. La grande chose est que si vous êtes vraiment honnête et que vous le pensez réellement, Dieu vous ouvrira le chemin, et c’est la bonne nouvelle de l’Evangile.
Section 4 : Rétablissement – un must
Est-ce mauvais d’avoir de l’argent ? Non, mais la Bible nous dit que l’amour démesuré et la recherche de richesses matérielles peuvent apporter des ennuis. (Bible 12) Interpreter’s compare l’amour de l’argent à une « drogue douce » conduisant à des vices plus profonds. Il n’y a rien de faux à vouloir faire des réserves pour des besoins légitimes. Mais si le désir de richesse devient notre préoccupation principale, nous tendons à négliger des efforts spirituels.
Zachée était apparemment quelqu’un qui aimait l’argent. Il était un riche percepteur. Mais cela ne l’a pas empêché de vouloir apercevoir Jésus. (Bible 13) Il grimpa à un arbre pour voir Jésus, et à son tour, Jésus leva les yeux vers lui. Il suggéra qu’il prenne le souper chez lui. Comme les gens ne tenaient pas les publicains en estime, les gens qui entouraient Jésus à cet instant murmuraient à ce sujet. Mais Jésus devait avoir détecté quelque chose de valeur en Zachée, et il répondit à l’invitation de Jésus avec un complet revirement de son attitude. Il a promis de donner la moitié de ses biens aux pauvres et de rendre le quadruple à quelqu’un à qui il aurait fait du tort. Rendre « le quadruple » était le châtiment des voleurs. Jésus l’a récompensé en l’appelant « fils d’Abraham ». Comme le père qui a réintroduit le fils prodigue dans la famille, le Christ accueille tous ceux qui sont perdus et retrouvés par le repentir.
L’élément clé pour Zachée était alors qu’il s’est repenti. C’est facile d’être désolé pour ses mauvaises actions, mais nous avons besoin de nous réformer. (S&S 19) Même si la loi civile ou pénale pourrait dire que quelqu’un n’est pas coupable ou de réduire la peine, la loi morale doit être satisfaite. (S&S 20) Notre Conductrice nous dit que seul Dieu corrige et gouverne l’homme. Une vraie réforme a lieu par l’opération du Principe. (S&S 21) Ici encore, nous voyons que Mme Eddy n’avait aucun problème concernant la souffrance pour le péché. En fait, elle nous prévient que chaque plaisir pêcheur produit son équivalent de souffrance, jusqu’à ce que le péché soit abandonné. Ce point semble venir très souvent dans les écrits de Mme Eddy. Nous ne devrions pas nous plaindre de souffrir pour le péché. Mais en tant que scientistes chrétiens, nous ne devrions pas admettre que nous sommes des pécheurs et laisser cela ainsi. On attend de nous que nous nous réformions. Comment ? En aimant le bien plus que le mal. Etre bon parce que nous avons peur du châtiment n’indique pas un vrai changement de cœur. (S&S 22) Si nous aimons réellement le bien plus que le mal, nous nous détournerons de quêtes matérielles et gagnerons une compréhension plus profonde de Dieu. La note marginale de la citation S&S 23 est « Le salut s’obtient par la réforme ». Il n’y a rien à ajouter à cela.
Section 5 : Aucune justification pour la maladie
Si vous pensez que quelqu’un est un pêcheur, ou qu’il ne vit pas avec les standards que vous pensez être justes, quelle est votre réaction ? S’il semble que cette personne est en train de lutter contre la maladie, la condamnez-vous mentalement de ne pas être « assez bonne » pour être guérie ? Personne ne reconnaîtrait ouvertement ces pensées négatives au sujet des autres, mais ces tentations existent. Cela fait partie de la nature humaine que de parler des défauts de l’autre, en trouvant un certain niveau de satisfaction dans les défis que rencontrent les autres. Mais c’est loin du standard chrétien. Jésus n’est pas venu dans le monde pour condamner les pêcheurs mais pour les sauver. (Bible 14) C’est prouvé dans la guérison faite par Jésus de l’homme à la piscine de Bethesda. (Bible 15)
La tradition était de penser que son état physique avait été provoqué par un péché accompli dans sa jeunesse. Parmi toutes les personnes se trouvant autour de la piscine, attendant d’être guéries, quelque chose a attiré l’attention de Jésus chez cet homme. Nous ne saurons jamais ce que Jésus a ressenti, mais il a posé des questions à l’homme et lui a dit de se lever et de rentrer chez lui. L’homme avait une excuse, mais Jésus ne le permettait pas. Peut-être que toute la ville pensait qu’il méritait de souffrir et personne ne l’aiderait lorsqu’il en aurait besoin. Jésus fit plus que de l’aider ; il l’a guéri. Il lui a aussi conseillé de ne pas retomber dans son péché passé.
Jésus ne trouvait jamais de justification pour la maladie. Si le péché était un facteur du cas, il guérissait à la fois le péché et la maladie. Nous sommes parfois tentés de penser que, si quelqu’un souffre depuis longtemps, il doit probablement penser faux ou mal agir, et qu’il mérite probablement ce qui lui arrive. Ce n’est pas acceptable en Science Chrétienne. Nous ne devrions jamais justifier une maladie prolongée, que cela soit dans notre expérience ou dans celle d’un autre. Le péché et la maladie sont tous les deux des erreurs que Christ, la Vérité, détruit. (S&S 24) Nous devrions faire attention à ne pas accepter secrètement la nécessité du péché ou de la maladie. Lorsque nous progressons spirituellement, nous réalisons que rien ne « mérite de périr ou d’être puni. » Celui qui est malade a besoin de réconfort, pas de condamnation. Mme Eddy nous conseille d’user de sagesse lorsque nous présentons la vérité au malade. Les malades se condamnent souvent pour leur manque de progrès dans la guérison. Savoir que la Vérité triomphe de la maladie et du péché renforce l’espoir et conduit à la guérison. (S&S 25) Si en priant au sujet d’une maladie, il vient à nous l’idée qu’un péché est la cause, nous devrions nous élever spirituellement et détruire ces deux idées. Au lieu de voir le péché comme une cause de la maladie, ou la cause de sa durée, et ensuite d’excuser le manque de guérison à cause du péché se trouvant dans la pensée du patient, souvenez-vous que la première mission de la Science Chrétienne est de guérir le péché. (S&S 26) Alors, si quelqu’un semble perdu dans le péché, la maladie ou les deux à la fois, l’opportunité d’être trouvé et sauvé est à portée de mains.
Section 6 : « Si ceux-là ne Le proclament, qu’Il a rachetés, sauvés … » (Hymne 280)
Une chose merveilleuse avec la Science Chrétienne c’est que même si nous reconnaissons que nous avons tous des choses à faire, nous nous attendons tous à triompher du péché et en être victorieux. Dans de nombreux programmes de cure et théologies, le fait d’accepter le péché ou la maladie (addiction) comme faisant partie de votre être, fait partie du processus. Dans la compréhension Scientifique du Christianisme, nous ne nous condamnons pas par la maladie ou le péché ; nous permettons au pouvoir de Christ d’œuvrer en nous et avec nous, de réaliser que nous pouvons être sauvés, dès à présent, d’idées malades ou sujettes au péché. (Bible 17) Saint Jean envisageait un nouvel ordre – une société dans laquelle tout est nouveau et saint. (Bible 18) Dans cette vision, le mortel perdu est racheté – libéré, préservé, et racheté. Notre salut n’est pas seulement imaginable ; c’est une possibilité présente.
Notre livre d’étude souligne cet espoir. (S&S 27) Il n’y a aucun doute que le péché a besoin d’être détruit pour que l’homme soit sauvé, mais une fois qu’il est détruit, le châtiment disparait. C’est comme ça que Dieu pardonne : en le détruisant. (S&S 28) Jean voyait cela grâce à une inspiration spirituelle. Sa conscience élevée voyait les cieux ici et maintenant. Lorsque nous approchons l’état de conscience spirituelle de Jean, nous aussi nous pouvons voir la vision et nous ressentons la diminution des maux qui nous affligent. (S&S 29)
En pensant à nouveau à la série télé « Lost », l’action suit deux histoires parallèles – l’une qui considère leurs vies si l’avion s’était écrasé, et l’autre, considérant ce qu’il leur serait arrivé si l’avion ne s’était pas écrasé. Il est intéressant de remarquer que la plupart des personnages sont confrontés aux mêmes problèmes dans les deux histoires, sur l’île et en-dehors de l’île. Je soupçonne que si les personnages sont finalement trouvés, ou s’ils se trouvent eux-mêmes, les réalités alternatives disparaitront. Lorsque nous ferons l’expérience de notre salut du péché et de la maladie, nous aussi, nous verrons « les choses anciennes » disparaître et être remplacées par les nouveaux cieux et la nouvelle terre. Nous verrons que nous n’aurons pas à rester perdu et à souffrir. Le Christ nous trouve, nous rachète, et nous sauve. Les cieux nous réjouissent et nous trouvons le salut éternel.
Cette leçon métaphysique hebdomadaire est offerte sans frais au personnel et aux 1200 campeurs bénis chaque été au Camp CEDARS, ainsi qu'aux anciens élèves, leurs familles et les amis qui en font la demande.Cependant, les dons présents et futurs sont toujours nécessaires pour aider à couvrir les coûts de fonctionnement de ce service et pour réaliser les camps. Allez à l’adresse suivante pour soutenir en-ligne le travail de CedarS http://www.cedarscamps.org/giving/default.htm?id=1 Votre contribution, toujours bienvenue et déductible d'impôts, est particulièrement nécessaire pour le camp de cette année ainsi que pour le Fond de soutien “Adoptez le troupeau”.Il vous est toujours possible de faire un don en appelant le (636) 394-6162 ou d'envoyer un chèque par courrier à:
CEDARS Camps, 1314 Parkview Valley, Manchester, MO 63011
Note du Directeur du Camp: Ce partage est le plus récent de la série hebdomadaire émise sans interruption depuis 8 ans. La série des “mets” (idées d'application métaphysique) de la leçon biblique existe grâce à la contribution des Praticiens résident de CedarS et occasionnellement d'autres métaphysiciens.(Pour maintenir le flux des idées du praticien intact et pour permettre de les imprimer séparément “les sujets à envisager pour l'école du dimanche” viennent sur une page séparée ou par e-mail en suivant.) L'offre de cette semaine est destinée à encourager la poursuite de l'étude et l'application des idées de la leçon et pour l'école du dimanche à dynamiser la participation des étudiants et des enseignants en herbe de notre personnel. A l'origine envoyé SEULEMENT à mes élèves de l'école du dimanche et aux campeurs, aux membres du personnel et aux familles de CedarS qui voulaient poursuivre à la maison et dans leurs écoles du dimanche à domicile le même type d'étude centrée sur la leçon, d'application et d'inspiration qu'ils ont apprécié au camp, les “mets” ne sont en aucun cas destinés à être définitifs ou concluants ni en aucune façon à se substituer à l'étude quotidienne de la leçon.Les pensées présentées sont l'inspiration d'un moment et sont offertes pour donner un peu plus de dimension, de recul et d'angles nouveaux sur l'application quotidienne sur certaines des idées et des passages étudiés.Les Leçons Bibliques sont protégées par le droit d'auteur auprès de la Christian Science Publishing Society et sont imprimées dans le Christian Science Quarterly disponibles dans les salles de lecture de la Science chrétienne ou en ligne à eBibleLesson.com ou myBibleLesson.com.Les citations référencées (B..) sont tirées de la version King James de la Bible et (S..) du livre d'étude de Science Chrétienne : Science et Santé avec la clef des écritures de Mary Baker Eddy. La Bible et Science et Santé sont les livres ordonnés pasteurs de l'Eglise du Christ, Scientiste.La leçon biblique est le sermon lu lors des services dans chaque église de la Science Chrétienne dans le monde entier.La Leçon-Sermon parle à tous individuellement par le Christ, offrant un aperçu unique et des applications sur mesure pour chacun.Nous sommes heureux que vous ayez demandé ce partage métaphysique et nous espérons que vous trouverez ces idées utiles dans votre cheminement spirituel, en creusant plus profondément dans vos livres et en étroite liaison avec votre consolateur et Pasteur. Régalez-vous!
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