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Expérimentez la présence du Royaume des Cieux
Idées d’applications métaphysiques pour la leçon biblique trimestrielle de la Science Chrétienne sur

« La RÉALITÉ »
18-24 septembre 2023

par John et Lindsey Biggs, CS de Maryland Heights, MO
541 418 1176 johnbiggscs@gmail.com
541 460 3515 biggs.lindsey@gmail.com


INTRODUCTION

La leçon de cette semaine comprend de nombreuses idées merveilleuses sur la nature parfaite de la réalité spirituelle et notre capacité à discerner cette réalité ici et maintenant. Approfondissons les enseignements de Christ Jésus sur la nature de Dieu et voyons la présence du ciel.

TEXTE D’OR

« …… Voici maintenant le temps favorable, voici maintenant le jour du salut. » (II Cor. 6:2)

J’aime que cette phrase est dans le présent. La réalité de l’être existe maintenant à ce moment-ci. Nous n’avons pas à attendre. Chacune des guérisons de Jésus démontrait la réalité actuelle du Royaume des Cieux.

Il dit : «….Voici, je vous le dis, levez les yeux, et regardez les champs qui déjà blanchissent pour la moisson. »(Jean 4:35)

Et si nous commencions chaque guérison sur la base de la complétude déjà présente du Royaume des Cieux ? Par conséquent, nous nierions tout ce qui nous empêche de voir cela par savoir que ce n’est rien, – sauf une atteinte à notre capacité et à notre droit de faire l’expérience de la présence constante du Royaume des Cieux maintenant et de la sécurité, de la protection et des soins qui émanent de l’amour de Dieu.

Efforçons-nous de nous concentrer davantage sur les concepts spirituels d’éternité, d’instantané et de présence éternelle plutôt que de commencer par une chronologie matérielle avec ses limites et ses croyances.


LECTURE ALTERNÉE
« L’Eternel est ma force et le sujet de mes louanges ; c’est lui qui m’a sauvé.» (Ps. 118:14)

Pour moi, ce passage (dans la version anglais de la Bible, King James) signifie une relation avec Dieu qui se développe. Une dépendance croissante envers Dieu. C’est ce qu’Abraham, le patriarche, a illustré dans la Bible, et c’est ce que tant de personnages bibliques ont démontré. C’est une façon de décrire nos voyages spirituels – une démonstration croissante de qui est Dieu et de notre unité avec Dieu.

Sur cette note, Mary Baker Eddy écrit : « Aujourd’hui, mon âme ne peut que chanter et prendre son essor. Un sentiment grandissant de l’amour de Dieu, de son omniprésence et de son omnipotence m’enveloppe. Chaque jour je Le sais plus proche, je L’aime davantage et mon humble prière est de Le servir mieux. » (Divers, p. 174 : 25-28)

De plus, en ce qui concerne ce passage des Psaumes, l’équilibre entre la force et le chant est ici intéressant. Dieu est souvent décrit comme un Rocher – ce qui donne force, constance et stabilité durable. La chanson me rappelle quelque chose qui coule naturellement et harmonieusement. Ainsi, nous pouvons avoir la mélodie de Dieu (de paix et de joie) qui coule dans nos cœurs et nos esprits. Et nous pouvons également voir que nous SOMMES la mélodie que Dieu chante – nous sommes le beau chant de Dieu. Ainsi, l’idée de force et de stabilité peut s’associer à ce sentiment d’un flux mélodieux d’harmonie.

« C’est ici la journée que l’Eternel a faite : qu’elle soit pour nous un sujet d’allégresse et de joie . »  (Ps. 118 :24) J’aime cette idée de me réjouir du jour de Dieu. Cela rend certainement la journée plus douce lorsque nous laissons un esprit de joie s’écouler tout au long d’elle. L’intériorisation de cet état d’esprit joyeux rend chaque tâche, chaque exigence plus légère et plus rafraîchissante. Ce passage est un excellent rappel pour que la réjouissance soit la note dominante de chaque journée.


SECTION 1 – La totalité de Dieu

Le passage de l’Ecclésiaste (3:14, 15/citation B1) dans cette section me rappelle la déclaration bien connue de l’Apocalypse :
« Je suis l’alpha et l’oméga, dit le Seigneur Dieu, celui qui est, qui était, et qui vient, le Tout Puissant. »(Apocalypse 1:8)

Ce passage enlève la notion de temps avec une conscience de la TOTALITÉ de Dieu. La totalité inclut l’éternité et dans tout l’espace. Puisque Dieu est tout, il n’y a aucun moyen, aucune possibilité pour autre chose. Dieu est inépuisable et Dieu impose l’harmonie et l’immortalité tout au long de nos vies. Les lois de Dieu sont l’harmonie, la santé, l’ordre, l’approvisionnement, etc. qui s’appliquent sur toute la Terre et dans l’univers.

Mary Baker Eddy développe ceci : « Ici, rappelons-nous que Dieu n’est pas l’Alpha et l’Oméga de l’homme et de l’univers ; Il est suprême, infini, le grand éternel, l’Entendement éternel qui n’a ni commencement ni fin, ni Alpha ni Oméga. » (Divers, p. 267:8)

Donc Dieu existe depuis toujours. Cela s’occupe de la croyance selon laquelle il pourrait y avoir un mensonge en sachant et en comprenant que la TOTALITÉ de Dieu nie la possibilité de toute autre chose. Vous ne pouvez pas avoir plus que TOUT. J’aime penser au fait qu’il est « trop tard » pour l’entendement mortel. Dieu est déjà tout, la création est déjà spirituelle et parfaite, et c’est un fait éternel ayant son fondement dans l’Entendement divin (le contrôleur suprême de l’univers).

N’est-ce pas ce que Jésus a prouvé jour après jour ? Ce Dieu est universel et triomphant.

« Je suis l’Éternel, et il n’y en a point d’autre, Hors moi il n’y a point de Dieu; Je t’ai ceint, avant que tu me connusses. » (Esaïe 45:5)


SECTION 2 – Une création pleine, prospère et abondante

Cette section parle de la complétude déjà présente de la création et de la raison pour laquelle elle est resté comme cela.

Ce qui me frappe d’une manière nouvelle, ce sont ces versets de la Genèse :

« Dieu a créé… chaque plante des champs avant qu’elle soit sur la terre, et toute herbe des champs avant qu’elle ne pousse… » (Genèse 2 :4, 5/cit. B5)

Cela témoigne de la réalité éternelle de la création de Dieu. Et à la « préexistence » éternelle non seulement de l’homme, mais aussi des plantes et des arbres. Ainsi, Dieu crée et provoque l’identité de chaque plante avant même qu’elle ne soit perceptible par l’homme.

Cela va bien avec un autre passage : « La vie ne s’éteint jamais un instant. » (Science et santé, p. 309 : 29-30)

Quel merveilleux point de vue pour nos prières pour l’environnement et les espèces apparemment menacées d’extinction. Il ne peut y avoir de limite ou de date d’expiration à la création spirituelle. La volonté de Dieu est une vie abondante et continue pour toutes les bonnes idées.

« Jésus n’avait besoin ni de cycles de temps ni de cycles de pensées pour amener à maturité l’aptitude à la perfection et à ses possibilités. » (Unité du bien, Mary Baker Eddy, p. 11 : 24-26)

Mary Baker Eddy a prouvé la nature non cyclique de la vie. Voici une démonstration :
« Je me souviens que pendant que Mme Glover [Eddy] était avec nous, une fleur est apparue sur un arbre fruitier dans les locaux de mon père, hors saison. »

(Christian Healer Amplified Edition, p. 292 – dossier de réminiscence de Charles O. Wentworth, 18 février 1907)

(Il n’y a pas de traduction officielle de cette biographie. Donc cette traduction et celle qui suit sont les nôtres.)

Il y a d’autres démonstrations d’horticulture dans les biographies de Mary Baker Eddy. Voici un de ces récits :

« Après que Mrs Eddy ait déménagé dans sa nouvelle maison du Massachusetts, elle a trouvé une occasion de guérison sur sa propriété. L’une de ses secrétaires a raconté plus tard l’incident :

[Mrs Eddy] a remarqué que l’un des arbres chez elle ne semblait pas prospérer, mais était affaissé et montrait tous les signes de mort. Elle a appris que le surintendant de son terrain avait proposé d’abattre l’arbre et de l’enlever. Immédiatement, elle lui envoya dire de ne rien faire de tel, mais de faire ce qu’il pouvait pour l’arbre utilisant ses moyens comme surintendant, tandis qu’elle examinait la question selon la Science Chrétienne. En un temps remarquablement court, l’arbre a commencé à pousser et à prospérer, et aujourd’hui [en 1926] il occupe une place sur son terrain. » (Christian Healer Amplified Edition, p. 268)

Il y a aussi une belle démonstration d’arbre dans cet article : « Le pouvoir de guérison de l’unité », qui explique plus en détail certaines de ces idées. https://fr.herald.christianscience.com/shared/view/xx9lu5ille?s=copylink

La merveilleuse Exégèse sur Genèse 1 explique la création spirituelle et l’univers spirituel – y compris les plantes et toutes les formes de vie – d’une manière magnifique. Vous apprécierez peut-être de le consulter (à la page 502 de Science et Santé).


SECTION 3 – La réalité concerne Dieu !

Une chose qui m’a vraiment frappé dans ce récit familier de Job, raconté dans la troisième section de la Leçon biblique de cette semaine, est la description donnée de ce que Satan, ou l’Adversaire, a à dire de lui-même. Il venait  « ….de parcourir la terre et de [s’y] promener. » (cit. B7/Job 2 : 2 ,7-12) Sans but, distrait, sans objectif… ce sont toutes des qualités de pensée qui indiquent que nous ne surveillons pas notre propre conscience. Comme il est important de maintenir notre sens de l’intentionnalité !

Alors que je lis le reste des citations de l’histoire de Job, je suis un peu surpris de me voir dans le miroir ! Pas du tout en termes de situation, mais la citation biblique 8 (Job 23 : 1-5) ressemble définitivement un peu à la façon dont j’ai parfois prié. « Les choses sont vraiment difficiles/effrayantes/douloureuses en ce moment ; Je veux savoir exactement quoi prier et où chercher, et je veux savoir comment Dieu va m’aider. » Certes, il ne s’agit certainement pas d’une répétition de ce que Job a dit exactement ! Mais cette tendance à vouloir que tout soit parfaitement bien, à « me remplir la bouche d’arguments » et à aborder en quelque sorte la situation comme une tâche à accomplir, me semble très familière.

Et puis, quand Job se tait enfin et qu’il entend Dieu, il a été tellement frappé par l’immédiateté, la puissance et la présence de Dieu que les auteurs de cette histoire le décrivent comme entendant Dieu « hors du tourbillon ». (cit. B9/Job 40 :6-10) Dieu n’a créé aucun d’entre nous pour ensuite nous jeter dans le monde et nous forcer de  lutter pour revenir vers lui sur la force de nos propres arguments. Nous sommes faits pour indiquer sa gloire et pour être littéralement les expressions de Dieu – les sourires de Dieu. Nous sommes « parés de majesté ». Nous ne devenons pas plus majestueux, ni ne retrouvons notre majesté, sur la base de la force de nos propres évaluations et de notre travail personnel. Nous faisons notre bon travail, dans l’expression fidèle et consciente de notre Père-Mère, mais au milieu de ce travail, il est si important de se rappeler de simplement laisser Dieu nous parler.

Comme il est dit ailleurs dans le livre de Job : « … sois attentif à ces choses! Considère encore les merveilles de Dieu! »  (Job 37 : 14) C’est la majesté et la gloire de Dieu qui nous protège et ne nous laisse jamais partir. Non pas parce que nous avions la bouche pleine d’arguments, mais parce qu’Il ​​nous aime. Que nos bouches soient remplies de normes de vérité et soient témoins de la vérité, absolument ! Si nous devons dire quelque chose, disons la vérité ! Mais nous disons la vérité, pour nous rappeler où regarder – nous rappeler la toute-puissance de Dieu. Laissez-la nous remplir d’un nouveau sens de sa gloire !


SECTION 4 – Rien en dehors de la garde de Dieu

Quand j’étais enfant, je ne comprenais pas certains des problèmes qui se posent lorsqu’on utilise des traductions de la Bible au lieu de lire le texte original – je ne sais même pas si j’ai même reconnu que la version King James était une traduction du premier lieu – et ainsi, chaque fois que je lis le passage qui apparaît ici : « Il guérit beaucoup de gens qui avaient diverses maladies ; il chassa aussi beaucoup de démons…» (cit. B11, Marc 1 :34). Je pensais que cela faisait référence à des maladies contre lesquelles les plongeurs pouvaient lutter. J’ai trouvé ça plutôt cool, que Jésus puisse même guérir les plongeurs ! [Petite explication… Le mot « diverses » dans ce verset se traduit « divers » en anglais, qui pourrait signifier ou « diverses » ou plusieurs « diver » qui se traduit « plongeur » en français. Voici la raison pour laquelle l’auteur de ce Met a pensé que le passage a indiqué que Dieu guérit les maladies des plongeurs. Mais cette confusion n’existe pas en francais.]

Maintenant, aujourd’hui, bien sûr, je reconnais que ce n’est qu’une orthographe archaïque de notre mot « divers », mais j’aime toujours chaque fois que je tombe sur ce passage, car il me rappelle que nous fassions de la plongée sous-marine, des déplacements à vélo, de l’escalade, que nous regardions la télévision, lire, prier ou dormir, il n’y en a pas une condition dans laquelle nous pouvons jamais nous trouver, dans laquelle Dieu n’est pas pleinement présent. Et même lorsque nous pensons que nous sommes séparés de Dieu – souffrant d’un malaise chronique, aux prises avec des défis mentaux ou physiques, soudainement frappés par une situation discordante, ou simplement nous sentant séparés de l’Amour dans toute sa bonté – la totalité de la nature de Dieu, la nature de Dieu comme Principe même, ne peut simplement jamais laisser de place à quelque autre pouvoir qui pourrait perturber ou altérer la continuité de l’expression de l’Amour divin. Jésus le savait et il ne s’informait que de Dieu. Il ne s’est pas laissé distraire par les rapports ni par les craintes des autres. Il servait de transparence parfaite pour la lumière de Dieu, et cette lumière illuminait ce que Dieu faisait réellement là.

Avec simplicité et certitude, Jésus a ordonné à la pensée de s’abandonner à la présence de Dieu – il a éveillé les gens à l’immédiateté de l’amour de Dieu. Il nous a appris que nous ne nous disputons pas avec des mensonges et de la discorde ; nous pouvons « argumenter » – déclarer fermement ce qui est vrai – mais cet argument n’est pas la guérison. Les déclarations de vérité nous rappellent ce qui est vrai et où nous pouvons orienter notre pensée ; c’est la Vérité elle-même, Dieu, la réalité, qui s’établit et qui transforme notre sens des choses pour voir la guérison. La lumière est venue, dit la dernière citation biblique de cette section ; même lorsqu’il est difficile de voir, nous pouvons toujours nous réjouir de ce que la lumière est là et qu’elle éclaire ce qui est réel.

Il y a plusieurs années, je me suis blessé au dos et je pouvais à peine marcher ou m’allonger confortablement. J’ai abordé ce sujet avec une prière bien intentionnée, en argumentant contre les allégations de blessure et la capacité d’être blessé, mais j’ai été très triste lorsque plusieurs semaines plus tard, les mêmes sensations sont revenues et j’ai senti que tout progrès était perdu. Après plusieurs semaines supplémentaires, j’étais debout pour une longue et lente marche autour d’un lac et j’ai continué à prier pendant que je marchais.

J’ai demandé à Dieu, en toute sincérité, de me montrer ce que je faisais de mal ; où était mon erreur dans la prière ; qu’est-ce que je n’avais pas bien compris. Alors que j’écoutais tranquillement, j’ai entendu cette assurance : « Où avez-vous appris que vous deviez explorer ce qui ne va pas ? Considérez ce que vous faites bien ! » Bien sûr, nous ne cherchons pas à ignorer le mal, mais ce jour-là, au bord du lac, j’ai vu que j’étais tellement concentré sur l’immédiateté et ce qui semblait la réalité du problème que je ne surveillais pas ce que Dieu faisait. Je ne me suis pas lancé dans une célébration égoïste des belles choses à mon sujet, mais j’ai docilement commencé à réfléchir à ce qui était appréciable chez moi en tant qu’enfant de Dieu. Et c’était incroyable : à mesure que je me sentais de plus en plus conscient de ma nature et de ma bonté d’enfant de Dieu, j’ai senti la douleur s’éloigner et à la fin de la promenade j’étais entièrement libre, ce problème ne revenant jamais.

Je partage cela ici parce que pour moi, c’était un bon exemple du fait que la discorde ne doit pas être traitée comme réelle avant de pouvoir être supprimée. C’est dans la lumière et le message de Dieu que nous trouvons la vérité sur nous-mêmes et sur les autres, et c’est une joie de savoir que nous pouvons célébrer avec autorité le bon travail que Dieu a accompli !


SECTION 5 – La prime pour tous

La citation biblique B19 de II Corinthiens me vient tout à fait à l’esprit aujourd’hui (II Cor. 8 : 13, 14). Quelle merveilleuse assurance du caractère universel de l’amour de Dieu. Beaucoup de gens croient que la vie est ce qu’on appelle un jeu à somme nulle. D’après investopedia.com : « Un jeu à somme nulle est une situation dans laquelle, si une partie perd, l’autre partie gagne, et la variation nette de la richesse est nulle. » Finances, emploi, logement, alimentation… de nombreuses nécessités de base semblent, sinon entièrement régies par cela, du moins fortement influencées par cette théorie. Et en réalité, avec un stock limité, quelqu’un va toujours y perdre d’une manière ou d’une autre. Et c’est là que se trouve le nœud du problème. Les limites. Votre valeur est-elle limitée ? Votre capacité est limitée ? Votre capacité, votre santé, votre foi, votre substance ? Même la réalité ? L’invitation et la prémisse que le christianisme apporte à la table, et dont la Science Chrétienne montre l’immédiateté et l’applicabilité, est que la totalité de Dieu, et la présence conséquente du ciel ici, signifie que la réalité doit refléter et indiquer sa nature infiniment généreuse et illimitée. L’infini ne peut pas être exprimé dans la finitude.

Eh bien, cela ne signifie pas que tout le monde ait soudainement un million de dollars. Mais la loi de l’infinitude s’exprime de manière à répondre aux besoins de manière pratique et utile. La citation biblique B18, tirée de Malachie (3 : 10), le prophétise. Dans ma paraphrase, « Apportez votre attention et votre concentration sur Moi, et je vous montrerai à quel point VOUS êtes une bénédiction que Je déverse. » Bien sûr, ce n’est que ma paraphrase, laissez les anges faire en sorte que ce passage vous revienne directement, mais j’aime l’accent mis sur le fait que nous sommes une bénédiction que Dieu déverse ! Et en tant que Ses enfants, Son résultat, Sa bénédiction, nous incluons tout ce dont nous avons besoin pour ressentir toute cette bénédiction. Rien n’est laissé de côté. Dans quelle mesure sommes-nous disposés à partir d’un principe divin et infini, au lieu d’insister sur le fait qu’un sentiment de manque et de finitude est légitime ? Nous ne savons certainement pas comment tout va se passer, mais lorsque nous prenons le temps de partir d’une nouvelle prémisse divine, nous pouvons voir à quel point tout le monde est inclus dans son grand amour.

Et cette globalité est importante. Nous n’essayons pas seulement de « nous approprier les nôtres », nous admettons que personne – y compris nous-mêmes – n’est laissé de côté. J’ai vécu une expérience intéressante il y a des années en essayant de monter à bord d’un vol tôt le matin. On m’avait assuré qu’il n’y aurait pas de file d’attente à ce moment-là, mais lorsque je suis arrivé à l’aéroport, la ligne de sécurité était pratiquement devant la porte. J’étais profondément frustré par la personne qui m’avait donné des informations inexactes et je ne savais pas quoi faire alors que je faisais la queue. Je priais : « S’il te plaît, mon Dieu, fais-moi passer devant ces gens ! » Il me restait quinze minutes avant que mon avion ne ferme ses portes, et j’étais encore loin dans la ligne de sécurité.

J’ai commencé à prier pour que l’avion soit retardé… puis je me suis arrêté. J’ai tout de suite réalisé que non seulement je traitais Dieu comme un cuisinier de courte durée, essayant simplement d’obtenir ce que je voulais, mais j’espérais aussi que la journée de tout le monde serait perturbée par un vol retardé. J’ai immédiatement arrêté cette ligne de pensée et, tout d’un coup, je me suis senti rempli d’un sentiment de joie que Dieu nous guidait tous et de l’assurance que tout allait bien. C’était ça! Juste cette certitude que Dieu était là. Toute peur a disparu et je me suis senti sincèrement reconnaissant envers les gens qui y travaillaient. Eh bien, je ne peux pas vraiment dire ce qui s’est passé sur le terrain, mais la file d’attente a simplement traversé, et j’ai passé le contrôle de sécurité et j’étais à la porte une minute avant qu’ils ne ferment la porte. Personne n’a raté son vol, personne n’a été bousculé par des passagers affolés et personne n’a bénéficié d’un traitement spécial. Nous allions tous bien. J’adore me souvenir de cette expérience et de sa promesse de l’intégralité de la générosité de Dieu – pas seulement pour certains, mais pour tous.


SECTION 6 – L’actualité et la plénitude du royaume de Dieu

Avez-vous remarqué combien de fois « maintenant » apparaît dans la leçon de cette semaine ?

Rien que dans cette section, « maintenant » apparaît 6 fois.

« Maintenant le salut est arrivé, et la puissance, et le règne de notre Dieu, et l’autorité de son Christ ; » (cit. B24/Apocalypse 12 : 10)

« Voici maintenant le temps favorable, voici maintenant le jour du salut…. » (cit. B23/II Cor. 6:2)

«Il est donc possible d’avoir cette conscience spirituelle dès maintenant […] nous pouvons devenir conscients, ici-bas et dès maintenant, de la cessation de la mort, de la tristesse et de la douleur. … » (cit. S27/573 :13-27, 31)

Maintenant le salut est arrivé, et la puissance, et le règne de notre Dieu, et l’autorité de son Christ; car il a été précipité, l’accusateur de nos frères, celui qui les accusait devant notre Dieu jour et nuit.

Qu’est-ce qui précipite cette prise de conscience ? « il a été précipité, l’accusateur de nos frères » (Apocalypse 12 : 10) Cette vieille croyance de l’entendement  dans la matière, l’indignité, la croyance en un soi ou une vie séparé de Dieu, etc. À mesure que nous chassons cet imposteur d’un entendement matériel et tous les mensonges qu’il tente de déverser dans notre conscience, nous commençons à réaliser de plus en plus la présence du Royaume des Cieux et qui nous sommes en tant qu’idées de Dieu.

« Bien-aimés, nous sommes maintenant enfants de Dieu ; … » (I Jean 3 : 2)

Le Christ témoigne de qui nous sommes aujourd’hui – de notre véritable identité – et nous permet de nous retrouver droits, entiers et libres.

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