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Découvrez ce qu'il faut pour suivre le Maître chrétien!
Idées d'application métaphysique pour la leçon biblique de la Science Chrétienne

«Christ Jésus»
du 24 février au 1er mars 2020

Par Kerry Jenkins, CS, de House Springs, MO

Kerry.helen.jenkins@gmail.com 314

Parfois, nous pouvons rendre la suite de Jésus plus compliquée qu'il ne l'a enseigné, plus difficile qu'elle ne l'est vraiment. Il nous a montré, au cours de sa courte carrière, que Dieu est compréhensible, que le bien est démontrable. Il l'a fait avec des paraboles, ou des histoires que les gens pouvaient comprendre, et à travers la guérison, montrant que la bonté de Dieu est ici, parmi nous, nous parlant, nous conduisant, conduisant son troupeau. Il a démontré dans son ministère que l'homme est vraiment un avec Dieu, une création de l'Esprit, non soumis à la loi matérielle, mais à une vie spirituelle abondante. Cela ne signifie pas qu'il ne nécessite aucun effort pour suivre le chemin du Christ Jésus. En fait, cela exige beaucoup de nous.

Nous devons être prêts à quitter l'attrait du matérialisme, à avoir un véritable désir de servir et de bénir, et nous devons être persistants. Nous devons aussi pratiquer, pratiquer, pratiquer! «La vie et la félicité spirituelles sont les seules preuves nous permettant de reconnaître l'existence véritable et de ressentir la paix inexprimable venant d'un amour spirituel qui nous absorbe entièrement» (S&H 264) C'est une façon de penser à cette «vie … dans l'abondance» que Jésus nous promet dans Jean 10:10, qui fait partie de notre lecture alternée cette semaine. Il est révélateur que Mary Baker Eddy (MBE) parle de «vie spirituelle». C'est plus que vivre une bonne vie humaine. C'est certainement un pas vers la «vie spirituelle», mais rejeter le sens matériel de la réalité avec autant de diligence que possible est le seul moyen de vraiment suivre le Maître comme il nous l'a demandé. Ce n'est pas impossible. C'est éminemment faisable alors que nous reprenons les instructions de la leçon biblique de cette semaine.

Notre texte d'or et notre lecture alternée décrivent notre tâche pour la semaine. Nous devons suivre ce «bon berger»! Jésus est appelé dans la Bible diversement comme «l'Agneau de Dieu», le «bon berger», «la porte» de la bergerie, entre autres choses. Ces comparaisons de «brebis» étaient particulièrement puissantes à la lumière de l'importance de cet animal pour le mode de vie de son époque dans cette partie du monde. Tous ceux qui ont entendu cela connaissaient au moins l'élevage, les brebis et leurs caractéristiques, même s'ils n'étaient pas personnellement impliqués dans le travail d'un berger. Rappelez-vous, ce sont même des bergers qui sont venus témoigner de l'arrivée du Christ Jésus dans l'étable!

La lecture alternée souligne la façon dont le Christ – le berger dans ce cas – appelle chaque brebis par son nom. Les brebis répondent à la voix de leur berger, et à lui seul! Non seulement le Christ, qui est comme la voix de Dieu pour l'homme, nous parle, mais le Christ nous connaît, connaît notre identité (nom) et fournit toujours des conseils, du réconfort et de la bonté à chacun de nous.

Dans la première partie de Jean 10, juste avant les versets de la lecture alternée, nous avons ceci: «En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui n'entre pas par la porte dans la bergerie, mais qui y monte par ailleurs, est un voleur et un brigand. Mais celui qui entre par la porte est le berger des brebis.»

Aux versets 6-9 de Jean 10, on nous dit: «Jésus leur dit cette parabole, mais ils ne comprirent pas de quoi il leur parlait. Jésus leur dit encore: En vérité, en vérité, je vous le dis, je suis la porte des brebis. Tous ceux qui sont venus avant moi sont des voleurs et des brigands; mais les brebis ne les ont point écoutés. Je suis la porte. Si quelqu'un entre par moi, il sera sauvé; il entrera et il sortira, et il trouvera des pâturages.»

Il n'y a pas de raccourcis humains pour vivre une vie abondante. Les «voleurs» que je considère comme les plus tentants pour nous sont les pensées qui nous disent que nous pouvons trouver le bonheur par les moyens matériels, l'argent, le bon conjoint, les bonnes activités, le bon travail. Mais c'est en suivant le Christ, en écoutant la voix du Christ, communicateur spirituel de Dieu, que nous trouvons notre chemin vers cette vie abondante.

Jésus nous a laissé un exemple tellement étonnant qu'un nouveau calendrier a été établi pour marquer sa venue! Son exemple de vie et ses messages de pastorale sont énoncés dans le Nouveau Testament, et Mary Baker Eddy a résumé pour nous bon nombre de ses «commandes impératives» avec des instructions détaillées sur la façon de vivre une vie spirituelle ici et maintenant qui nous mènera à une compréhension de notre unité avec Dieu.

Section 1: Christ Jésus est né dans la douceur pour diriger avec la puissance spirituelle du Christ.

Le vrai gouvernement tombe sur les épaules de la douceur spirituelle. Cette douceur a été résumée dans la naissance de Jésus et a été démontrée dans la façon dont il a incarné le Christ par sa guérison et sa prédication. Jésus était l'homme qui a été oint par Dieu pour montrer le Christ parmi nous. Le Christ «… est sans commencement d'années ni fin de jours» (S1).

Nous voyons de nombreux exemples de la puissance et de la présence du Christ dans l'Ancien Testament, bien avant Jésus. Mais Jésus a incarné le Christ si pleinement que nous l'avons appelé «Christ Jésus». Personne ne peut jamais prendre la place de Jésus, mais chacun de nous peut apprendre à incarner le Christ et à guérir avec sa douceur et une compréhension de notre unité avec Dieu.

Le Christ a donné à Jésus son pouvoir utile de guérir. Ceci est symbolisé dans la citation B2 par les références à la «ceinture» des flancs et des reins. Cela est expliqué à la fois dans «My Bible Lesson» et dans les notes de leçon de la Bible à la fin de Sentinel de cette semaine. Le terme «ceinture» fait référence à une pièce en forme de ceinture qui a été portée pour tenir un couteau ou des pièces de monnaie, mais aussi pour tenir à l'écart les longues robes qui ont été portées, pour que le travail puisse être fait. Alors, pensez à cette ceinture comme quelque chose qui a rendu le travail plus efficace, qui a tenu la matière «à l'écart». Aussi, «reins» et «flancs», se réfèrent à des mots hébreux qui se traduisent par des métaphores pour «force» et «vigueur». Pensez à la façon dont le Christ Jésus a été prophétisé pour être un puissant leader ou dirigeant. Ces références de vêtements aident à illustrer ce point. Ce pouvoir est venu humblement, non pas comme un guerrier humain, conduisant Israël à la victoire, mais comme un berger qui a guéri et «nourri» son troupeau!

Section 2: Laissez vos filets et suivez Jésus!

Nous voulons vraiment être de bons brebis. Les brebis ne sont peut-être pas la première chose qui vous vient à l'esprit lorsque vous pensez à ce que vous voulez être, mais Mary Baker Eddy les définit comme: «Innocence; nature inoffensive; ceux qui suivent leur guide.» (S8) La société ne considère certainement pas ces idéaux comme des modèles. Nous sommes encouragés à être des «guides», à être sûrs, puissants, astucieux – pas du tout comme des brebis! Mais tout au long de cette leçon, nous trouvons des preuves claires que la puissance dont Jésus a fait preuve ne venait pas de l'astuce, de l'affirmation de soi ou du sentiment traditionnel d'être un guide. Ils venaient plutôt de son désir de bénir et de servir l'humanité, d'enseigner et de prêcher à notre avantage.

Jésus a commencé dans l'humilité, a guéri et a enseigné aux plus humbles de la société, et a été tué de la manière la plus humiliante de son époque . Son élévation par l'ascension est venue entièrement de Dieu, pas de l'homme ou de la société. En fait, la société humaine peut souvent être un filet enchevêtrant de recherches matérielles, de désir de gloire ou de richesse, ou même de confort. Ce sont les filets que les disciples ont laissés littéralement et symboliquement.

Les disciples entendirent la voix de leur berger et ils quittèrent même leur père, avec ses serviteurs loués! Avec quelle rapidité nous passons cela sans penser à ce que cela devait être! Nous aussi, nous pouvons laisser les filets des désirs matériels et suivre le Christ. C'est un départ radical. Pensez à ce que laisser leur père représentait pour eux plutôt que de l’assimiler à quitter notre propre famille aujourd’hui. C'était ce qu'ils avaient été formés à faire toute leur vie, c'était leur «entreprise familiale». Il y a là de l'intrépidité, comme les brebis qui entendent leur nom et suivent volontiers leur berger avec confiance.

Marie Baker Eddy nous dit ceci: «Ceux qui sont disposés à abandonner leurs filets ou à les jeter du bon côté pour trouver la Vérité ont, aujourd'hui comme autrefois, l'occasion d'apprendre et de pratiquer la guérison chrétienne.» (S10). C'est possible maintenant !! Nous pouvons apprendre à guérir en laissant aujourd'hui ce qui pourrait nous empêcher d'entendre le message du Christ.

Section 3: Jésus nous a révélé Dieu.

Les chefs d'église du temps de Jésus étaient aveugles à la nature de Dieu et de l'homme. Dans cette section, ils ne pouvaient voir que Jésus prêchait aux «pécheurs». Les actions de Jésus ont montré sa mission spirituelle de compassion et de tendresse. Ils reflétaient la nature de l'Amour, d'un bon berger! Jésus a enseigné aux multitudes des histoires qu'ils pouvaient comprendre et se rapporter.

Jésus a également donné à l'homme une «échelle» [ou un escalier graduel], si vous voulez, en prenant les lois que Moïse a établies et en aidant les gens à les voir sous un jour plus élevé et plus spirituel. C'était «l'évangile» ou la bonne nouvelle qu'il a prêchée. Ce n'était pas une disposition de la loi mosaïque, mais une nouvelle vue, une façon repensée ou «repentante» de voir Dieu et la loi sainte.

Ce nouveau point de vue de Jésus était la vue de «l'œil de Dieu» qui a amené la guérison. C'était la vue que Mary Baker Eddy décrit dans la citation S14 quand elle dit «Jésus voyait dans la Science l'homme parfait, qui lui apparaissait là où l'homme mortel pécheur apparaît aux mortels. En cet homme parfait, le Sauveur voyait la ressemblance même de Dieu, et cette vue correcte de l'homme guérissait les malades. Ainsi Jésus enseignait que le royaume de Dieu est intact, universel et que l'homme est pur et saint. »[SH 476: 32] Cela explique pourquoi Jésus a passé du temps avec les «publicains et les pécheurs» – il les voyait dans leur intégralité, et les guérissait!

Section 4: Pour être de bons bergers, nous devons servir, réconforter, nourrir.

Comme pour notre lecture alternée, il est utile de regarder le contexte dans lequel Jésus a dit à son disciple «quiconque veut être grand parmi vous, qu'il soit votre serviteur; et quiconque veut être le premier parmi vous, qu'il soit l'esclave de tous». [Marc 10:43, 44, B10] Nous trouvons cette déclaration au milieu d'une dispute parmi ses disciples au sujet de qui pourra s'asseoir de chaque côté de lui dans sa gloire dans le ciel. Il termine l'argument en prononçant ces mots sur le service. C'est un autre aperçu du type de leadership radicalement différent que nous trouvons dans la leçon biblique de cette semaine. C'est un leadership qui sert.

Jésus a montré ce modèle de leadership de serviteur, notamment lorsqu'il a lavé les pieds de ses disciples lorsqu'ils ont mangé ensemble lors de leur dernier souper de la Pâque. Dans cette section, il a de la compassion pour les multitudes qui écoutent sa prédication depuis trois jours! Il leur a montré l'amour de Dieu par la guérison, puis comment les lois de l'Amour fonctionnent pour les nourrir avec compassion et abondance, prendre soin de leurs besoins humains. Nous avons également vu ce soin dans l'Ancien Testament, mais Jésus ici illustre que ce soin est toujours présent et accessible à tous.

Mary Baker Eddy nous donne quelques «règles» à suivre, et des qualités à entretenir, si nous voulons faire les œuvres que Jésus a faites ici. La citation S18 nous donne une liste, mais sous-jacente à ces qualités et à la volonté de suivre, est un véritable désir de faire ces choses. C'est quelque chose que nous pouvons nourrir et entretenir chaque jour pour qu'il fleurisse dans notre vie.

Section 5: Le vrai berger est doux, aimant, pas encombrant.

Les scribes et les pharisiens ont laissé les fidèles se sentir accablés et lourds d'esprit. Jésus a parlé dans Matthieu 11: 28-30 de donner du repos à ceux qui sont chargés ! Il leur a dit que son «joug» était doux et son fardeau léger! Mais il nous a encouragés à prendre ce «joug»! Si nous nous retrouvons embourbés et accablés dans notre étude de la Science Chrétienne, c'est un signe certain que nous perdons l'esprit de cette Science et que nous nous retrouvons coincés dans un sens trop fort des «règles». [Comme Warren le rappelle parfois au personnel de CedarS «Si vous ne vous amusez pas à pratiquer la Science Chrétienne, vous ne pratiquez pas la Science Chrétienne. Et, vous obéissez pas à l’un des derniers commandements de Jésus: «prenez courage; J'ai vaincu le monde »» (Jean 16:33).]

Christ Jésus est venu pour soulever des fardeaux de l'homme, pour soulever de lourdes idées fausses sur Dieu et sur l'homme. Il nous a démêlés de «l'homme Adam» et nous a montré le potentiel de l'homme Christ! Cela requiert de l'humilité de notre part. Mary Baker Eddy nous dit que nous n'avons pas «le choix de moyens » !! [30:30, S21] Nous devons être doux et disposés à [joyeusement] suivre l'exemple du Maître.

Section 6: Le berger aide tout le troupeau à progresser.

Jésus nous a donné l'exemple à suivre. Il a prié pour que tous soient «un» avec le Père. Il a démontré cette unité à travers ses œuvres de guérison. Et il nous a encouragés, comme son «troupeau», à faire de même. Cela ne se produit pas, comme Mary Baker Eddy nous le dit à travers une «croyance aveugle», ou à travers une «compréhension humaine» de Dieu, mais à travers le genre d'humbles prières que Jésus a faites, «des affirmations profondes et consciencieuses de la Vérité — de la ressemblance de l'homme avec Dieu et de l'unité de l'homme avec la Vérité et l'Amour. »[12:10, S23].

Les humbles prières de protestation de Jésus mènent à cette vie plus abondante auxquelles la lecture alternée fait référence; ils sont repris dans la citation S24 où l'on nous dit que c'est «la vie et la félicité spirituelles …» qui nous amèneront à voir «la existence véritable» [264: 24]. La véritable existence est l'être spirituel. C'est quelque chose que nous nous efforçons constamment d'apercevoir et que nous pouvons entrevoir ici en obéissant aux exigences du Christ Jésus. Il apporte cette «paix inexprimable venant d'un amour spirituel qui nous absorbe entièrement » [264: 26, S24]. Il n'y a pas d'autre moyen de ressentir cela, bien que le sens matériel essaie de nous convaincre du contraire! La vie spirituelle est quelque chose que nous pouvons vivre maintenant, nous n'avons pas à attendre une sorte de «vie après la mort» pour la vivre. Cela signifie simplement que nous sommes prêts à être des brebis, à suivre notre Maître de la manière dont il l'a enseigné!

Section 7: Christ continue de nous inciter à laisser nos filets et à «Pais mes agneaux».

J'aime que nous ayons «bouclé la boucle» ici. Au début de la leçon, Jésus a demandé aux disciples de laisser leurs filets. Ici, après sa résurrection, il les trouve empêtrés à leur ancienne manière, ayant connu la vive déception de la crucifixion de leur Maître – ce qu'ils considéraient comme un échec. Nous sommes-nous déjà sentis comme si Dieu nous avait fait défaut, nous avait laissés haut et secs après avoir trouvé tant de bien en Lui auparavant?

Peut-être que lorsque nous sommes tentés de nous sentir abandonnés ou déçus, c'est notre moment de répondre à la question que Jésus pose à Pierre: «… m'aimes-tu plus que ne m'aiment ceux-ci?» [Jean 21:15, B15] Nous avons tous été là, retournés à la matière d'une manière ou d'une autre pour essayer de répondre à une question, ou pour ressentir un certain niveau de confort. Mais, l'Amour Divin nous a donné Christ Jésus pour nous montrer que le Christ éternel est ici, aujourd'hui, toujours, pour nous aider à le suivre et pour refléter ses qualités pastorales aujourd'hui en guérissant, en réconfortant, en bénissant l'humanité.

[Comme vous vous retrouvez dans cet état d'esprit chrétien de leader serviteur,] «Si vous travaillez et priez avec de mobiles sincères, votre Père vous ouvrira le chemin» [326: 20, S27]. Le Christ – votre berger toujours aimant – vous ouvre la porte – même maintenant!

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