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Idées d’applications métaphysiques pour la leçon biblique trimestrielle de la science chrétienne sur

«Doctrine de l’expiation»
du 12 avril au 18 avril 2021

par Kathy Fitzer
kathyfitzer@gmail.com

Commençons par définir quelques termes. Une doctrine est simplement ce qui est enseigné sur quelque chose. La définition de l’expiation dans le dictionnaire Webster de 1828 comprend les concepts d’accord, de concorde et de réconciliation. En regardant l’hébreu original, nous trouvons que l’expiation comprend également les concepts comme : «nettoyer, couvrir, annuler, pardonner, purger, réconcilier». Et le mot grec inclut les idées de «restauration (au divin)» et de «réconciliation». Se réconcilier, c’est «rendre cohérent ou congru avec». Donc, je pense que nous pouvons dire que l’expiation implique la restauration de l’accord naturel qui existe entre Dieu et l’homme, tel qu’établi dans l’alliance que Dieu a conclue avec sa création.

Que pouvons-nous apprendre d’autre sur l’expiation? The Harper Collins Bible Dictionary décrit l’expiation comme «le moyen par lequel la chaîne de culpabilité et de punition produite par la violation de la volonté de Dieu est brisée, et l’état résultant de la réconciliation (ou« d’union ») avec Dieu est atteint. Le monde croit que le péché est inévitable, et il est difficile, voire impossible, de briser la chaîne habituelle des mauvaises actions et des dérives. Mais, selon cette définition de l’expiation, et comme l’enseigne la leçon de cette semaine, Dieu garde à jamais sa part de l’Alliance et prend soin de nous. Même si l’humanité se trompe, s’éloigne et a besoin d’être remise en ligne, l’amour inébranlable de Dieu (et l’unité de Dieu et de l’homme) reste intact.

Jésus a pleinement démontré l’union de l’homme avec Dieu. En permettant à sa propre vie humaine d’être sacrifiée pour le bien de toute l’humanité, il a révélé la relation immortelle et ininterrompue qui existe pour toujours entre Dieu et son Christ, le vrai homme. Il a démontré comment Dieu détruit tout péché (tout ce qui suggère que l’homme peut manquer la marque de la perfection spirituelle) et met la pensée et l’expression en accord avec Lui. Ainsi, tout ce qui est différent au Bien est détruit, et l’unité avec Dieu, le Bien, est établie.

Le Texte d’Or appelle les gens à prêter attention… à regarder et à voir l’Agneau de Dieu – le Messie ou Christ tant attendu. Comme je considère cette appellation , «Agneau de Dieu», je pense à Jésus comme la progéniture (Fils) de Dieu, comme un agneau est la progéniture des brebis, et aussi du sacrifice de Jésus sur la croix – s’offrant lui-même pour pardonner les péchés de l’homme, comme les Juifs avaient précédemment offert des agneaux comme offrandes brûlées à cet effet.

La lecture Alternée décrit le caractère et l’activité de l’Agneau (ou du Christ). Le Messie promis devait «publier» la paix et le salut. Publier, en hébreu, signifie à la fois entendre et prêcher. J’ai été frappé par cela parce que Jésus a souvent dit que ses enseignements n’étaient pas les siens… mais ceux du Père. Et le Messie devait annoncer à Sion: «Ton Dieu règne!» Le Messie réconforterait également son peuple et rachèterait Jérusalem – c’est-à-dire sauver et délivrer le peuple de la mort. Dans le passage suivant (du chapitre 53), Esaïe prophétise l’expérience de Jésus d’être rejeté, blessé et de se taire comme «un agneau qu’on mène à la boucherie, à une brebis muette devant ceux qui la tondent…», et qui a pris sur lui les «iniquités» des autres. NOUS sommes guéris et rachetés par l’exemple et le sacrifice de Jésus.

Le Messie est également décrit comme un serviteur. (Esaïe 42:1) .J’étais intéressé par le fait que l’hébreu qui est traduit par serviteur ici puisse être utilisé pour désigner un serviteur qui est «un adorateur (de Dieu)» et «(comme une forme d’adresse entre égaux.)» Ceci, pour moi, indique que le Messie exprime la plénitude de la nature de Dieu. En explorant la Leçon, nous voyons que non seulement Jésus a démontré toutes ces qualités et a rempli ces promesses, mais aussi que le Christ toujours présent continue de les mettre en lumière, de détruire toutes les ténèbres et tous les péchés, et révèle notre union avec Dieu.

SECTION 1: Les exigences de Dieu pour vous – pas des symboles extérieurs, mais la grâce intérieure.

En étudiant cette section, j’en suis venu à voir l’expiation comme n’ayant rien à voir avec le processus ou le rituel. C’est plutôt la démonstration de l’accord et de la concorde inhérents de Dieu et de l’homme, révélant l’unité éternelle de l’homme avec Dieu. (citation S3, 18: 1-9) Et, cette «unité scientifique» doit être pratiquée consciemment et activement à travers la réconciliation quotidienne– aligner constamment nos pensées sur les pensées de Dieu (cit.s4, 202: 3).

Selon la loi mosaïque, les prêtres devaient sacrifier des animaux tels que des agneaux et des chèvres à Dieu, en échange de la purification des péchés. Mais, l’auteur des Hébreux fait remarquer qu’en fait, «il est impossible que le sang des taureaux et des boucs ôte les péchés.». (Citation B3, Hébreux 10: 4) Même avant Jésus, les auteurs plus lointains de ce qui est connu comme l’Ancien Testament ont compris que ce que Dieu exige vraiment, c’est une qualité spirituelle de pensée au sein de l’individu. (voir cit b1, Michée 6: 6, 8) Le psalmiste écrit: «Les sacrifices qui sont agréables à Dieu, c’est un esprit brisé : O Dieu ! tu ne dédaignes pas un cœur brisé et contrit.» (citb2, Psaumes 51:16, 17,) Jean-Baptiste a identifié Jésus comme «l’Agneau de Dieu» – celui qui enlèverait les péchés du monde par la grâce – à travers «l’influence divine sur le cœur et son reflet dans la vie »(citb4, Jean 1:17, 29). Ce n’est pas une action symbolique extérieure qui fait la différence, mais un véritable changement de pensée et de caractère qui nous amène à l’unité avec l’Amour.

La définition de Mary Baker Eddy de «l’Agneau de Dieu», qui inclut l’idée de l’auto-immolation, décrit parfaitement Jésus (voir cit.S1, 590: 9). Le New Oxford American Dictionary définit l’auto-immolation comme: «l’action de s’incendier, en particulier comme une forme de protestation ou de sacrifice:» Jésus a protesté activement contre l’imposition de la croyance qu’il peut y avoir une influence sur l’homme autre que Dieu, Le Bien, L’Esprit et nous a appris à faire de même. Il a sacrifié (et nous a appris à sacrifier) ​​tout sens d’une identité séparée de Dieu. Brûler ce faux sentiment de soi est un moyen efficace de détruire de façon permanente l’imposition du péché et de réaliser notre union avec Dieu.

SECTION 2: Recevons-nous le Christ – le message divin de Dieu – comme des brebis?

Jésus n’a pris aucun crédit personnel pour tout ce qu’il a fait. Il a demandé à ses auditeurs d’avoir un seul Maître (ou enseignant) et un seul Père – Dieu. (cit. B5, Matt 23:1, 8, 9) .Les paroles de Jésus ont été entendues et ses guérisons ont été observées par tous ceux qui croisaient son chemin. Mais tout le monde n’a pas reçu le message. Jésus a décrit les personnes au cœur réceptif comme ses «brebis». Et il a parlé de ses brebis comme étant en sécurité avec lui et avec son Père! Les brebis font confiance, répondent et sont prêts à être dirigés. Et ils sont récompensés pour cette confiance. Soyons sûrs que nous ne sommes pas comme ceux qui ont continué à demander à Jésus de leur dire clairement s’il était le Christ, ou le Messie tant attendu. Ses œuvres de guérison étaient toutes les preuves nécessaires! (cit. B7, Jean 10:24, 25, 27-30)

Mary Baker Eddy définit le Christ comme « la vraie idée énonçant le bien, le message divin de Dieu aux hommes, parlant à la conscience humaine.». (cit. S5, 332: 9-11) Le Christ – le message de guérison de Dieu – nous parle tout le temps. Jésus était l’incarnation de ce message. Mais même si Jésus n’est plus humainement ici cela ne veut pas dire que le Christ est moins présent! Jésus a constamment délivré les gens du mal et a enseigné à chacun «comment échapper au mal». La clé est de «se détourner du péché et de perdre de vue le moi mortel». Ensuite, nous «trouvons le Christ, l’homme réel et sa relation à Dieu» (cit. S6, 315: 32-7).

J’ai eu une guérison il y a quelques années qui est venue de ma vraie confiance en la puissance et en la présence de Christ. Nous venions d’arriver en Egypte, impatients de passer une semaine en tournée. Ce soir-là, je me sentais faible et incapable de retenir la nourriture. J’ai appelé un praticien de la Science Chrétienne à l’aide et j’ai été assuré de mon unité avec Dieu. Je savais que c’était vrai, mais les questions «et si je ne vais pas mieux le matin» me paraissaient fortes. Puis, un message ange m’est venu que tout ce qu’il fallait, c’était de faire confiance de tout cœur au traitement administré et faire confiance à la Vérité du Christ, tout comme ceux qui étaient en présence de Jésus lui avaient fait confiance. J’ai ressenti une merveilleuse cession – comme se fondre dans les bras de l’Amour – et un sentiment calme d’attente. En quelques heures, j’étais prêt à manger et j’ai dormi paisiblement. Le lendemain, je suis monté au sommet de l’escalier chaud, raide et fermé de la Grande Pyramide! J’étais reconnaissant et cette leçon de confiance qui a été apprise est restée avec moi

Nous avons tous entrevu la bonté de Dieu, ressenti un calme sentiment de calme et d’assurance au milieu de la tourmente, expérimenté une sorte de touche guérissante d’Amour. Prenez ce sentiment ou cette expérience – aussi petit soit-il – et reconnaissez-le comme étant le Christ, le message de Dieu venant directement à vous! Vous êtes un avec Dieu – tout comme la vague est une avec l’océan et une orange brillante avec un beau coucher de soleil (cit S7, 361: 16-18). Nous sommes tous coexistants avec Dieu, le Bien. (cit. 8, 516: 21) Acceptez ce fait – comme un agneau – et refusez de croire tout rapport qui dirait que le péché peut séparer n’importe qui de son Dieu Père-Mère! Le Christ est ici !!

SECTION 3: Vous pouvez expérimenter l’expiation. Aimez comme Jésus a aimé, guérissez comme Jésus a guéri.

Avez-vous déjà remarqué combien de fois nous lisons que Jésus a de la compassion pour ceux qui l’entouraient – puis les guérissait? Il y a un message important pour nous. Commencez par un véritable amour. Comme Paul l’a conseillé aux Éphésiens, «marchez dans la charité, à l’exemple de Christ qui nous a aimés». Paul nous a également demandé d’être «….les imitateurs de Dieu, comme des enfants bien-aimés….». (cit. B10, Eph 5: 1, 2) .Suivez avec confiance, comme les enfants suivent ceux qu’ils aiment et les brebis restent en accord avec leur berger.

Jésus a de nouveau fait référence aux brebis quand il a guéri l’homme à la main sèche. Les pharisiens ont convenu qu’ils aideraient leurs brebis si elles tombaient dans une fosse le jour du sabbat. Pourtant, ils ont remis en question la légitimité de libérer un homme d’une condition invalidante (cit. 9, Matt. 12: 10-15). Nous pouvons trouver facile de nous moquer de la réaction des pharisiens, mais ne sommes-nous jamais coupables de réactions similaires? Pour exprimer notre compassion de manière cohérente, nous ne devons pas porter de jugement sur la question de savoir si quelqu’un (y compris nous-mêmes) «mérite» d’être guéri ou si le moment est opportun, ou si peut-être lui (ou nous) s’est créé ce problème sur lui-même. La lumière supprime l’obscurité à chaque fois. L’amour du Christ guérit, à chaque fois!

Nous pouvons apprendre beaucoup de la façon dont Jésus priait et guérissait. Le manuel de la Science Chrétienne explique que les prières de Jésus étaient «des affirmations profondes et consciencieuses de la Vérité – de la ressemblance de l’homme avec Dieu et de l’unité de l’homme avec la Vérité et l’Amour.» (cit. S11, 12:10). Il y a encore cette protestation d’auto-immolation! Jésus a compris «le néant de la vie et de l’intelligence matérielles, et la puissante réalité de Dieu, le bien». (cit s10, 52:19) Nous pouvons ne pas comprendre complètement ces concepts comme Jésus l’a fait, mais cela ne nous empêche pas de maintenir consciencieusement cette position! Aimer Dieu et répondre à son amour pour nous, nous permet de prendre une telle position, d’argumenter correctement, de dire la vérité à l’erreur sous quelque qu’elle se présente et de «s’élever à une vie nouvelle par la régénération». Cette élévation de conscience participe activement à l’expiation – en brisant la chaîne de la culpabilité et du châtiment et en réalisant l’unité de l’homme avec Dieu et les uns avec les autres (citations S12, 418: 22, 28 et S13, 24: 11-15).

SECTION 4: Vous êtes rachetés par l’Amour – le sacrifice du Christ est votre réponse.

Jésus a sacrifié sa vie humaine afin que l’humanité puisse être libérée de toutes les limitations mortelles et de l’esclavage. Même la mort n’a pas pu empêcher Jésus d’exprimer pleinement la liberté et la pureté du Christ. Il a démontré que la chaîne des erreurs pour lesquelles nous devons être punis peut être brisée. Et il a tout fait par amour! (cit b 11, Jean 15:13, B12; ROM. 5: 8, 10, 11 et S14, 54: 10-17)

Alors, comment allons-nous réagir? Nous ne pouvons pas considérer l’exemple de Jésus comme étant hors de portée, et même pas essayer de l’imiter. Et nous ne pouvons pas simplement être reconnaissants que Jésus ait sacrifié sa vie pour sauver la nôtre. Le commandement est clair: «il nous faut aller et faire de même, autrement nous n’utilisons pas les grands bienfaits que nous valurent le travail et la souffrance de notre Maître.» (cit S15, 25: 26-31). Améliorer ne signifie pas seulement faire mieux. Nous ne pouvons pas améliorer ce que Jésus a fait! Cela signifie «utiliser à bon escient; rendre productif; employer». Donc, si nous voulons honorer ce que Jésus a fait pour nous, nous devons continuer à pratiquer et à utiliser les principes qu’il a enseignés. Nous devons aimer comme il a aimé – voir chacune des idées de Dieu comme étant uni avec Lui. Dieu a envoyé Jésus pour nous détourner de nos iniquités – nos péchés, nos mauvais desseins et nos désirs (Bible 14, Actes 3:26).

Cette section se termine par le quatrième principe de la Science Chrétienne (cit. S17, 497: 13). Comme nous voyons que le but du sacrifice de Jésus était de nous montrer notre unité avec Dieu, nous constatons que la Vérité, la Vie et l’Amour dont Jésus a fait preuve dans sa guérison nous sauvent aujourd’hui de tout ce qui suggère que nous pouvons être séparés du Bien, de Dieu.

SECTION 5: Détournez-vous du sens matériel et exécutez joyeusement le jeu de course devant vous.

Nous ne pouvons pas contrôler à quoi ressemblera la course appelée la vie – combien de nids-de-poule, de pentes abruptes, de détours et d’impasses peuvent se dresser devant nous. Mais nous pouvons déterminer comment nous allons relever les défis. Aller de l’avant avec patience (persévérance et conviction) et imiter la joie non diminuée de Jésus et de Paul à affronter tous les défis auxquels ils ont été confrontés (y compris la crucifixion, les coups de fouet physiques et linguistiques, la lapidation et la prison), nous nous relèverons nous aussi victorieux! (voir cit. B16, Héb.12: 1, 2)

Paul était clair dans sa lettre aux Galates que nous ne devrions nous glorifier que «de la croix de notre Seigneur Jésus-Christ…» (cit. B15, Gal. 6:14, NLT). Traditionnellement, la croix était le lieu où tout effort humain et toute fierté prenaient fin. Un bibliste souligne que «se vanter» dans la croix… c’est reconnaître que nos efforts ne mènent qu’à la mort et que notre confiance ne peut reposer que sur la grâce de Dieu, qui nous sauve de l’ère actuelle du mal »(New Interpreter’s Bible 12 Volume, traduction française pas autorisée)..

Jésus s’est laissé crucifier, sachant qu’il ne pouvait pas être séparé de Dieu. Avec ceci comme exemple, nous pouvons, nous aussi, faire face avec confiance aux défis auxquels nous sommes confrontés, nous appuyer sur Dieu plutôt que sur nous-mêmes ou sur les autres pour obtenir des réponses, rejeter le témoignage des sens matériels et embrasser la réalité spirituelle qui en découle, comprendre notre unité avec Dieu (cit.15, Gal. 6:14).

Cet exemple est très modeste, mais j’espère qu’il illustre un point. Je me sentais plutôt bien avec mon ski de descente cet hiver. Je m’étais beaucoup amélioré. Puis, le dernier jour avant de rentrer à la maison, j’ai été rempli de beaucoup d’humilité. J’essaie toujours de rendre gloire à Dieu, mais un peu de fierté de mes progrès s’est peut-être introduit. J’ai été surpris quand je suis sorti le dernier jour et j’ai constaté que tout mon succès était passé par la fenêtre alors que je paniquais parce que la neige était plus profonde, plus lourde et plus agglomérée en bosses que ce à quoi j’étais habitué. J’étais totalement concentré sur les bosses et je faisais tout de travers. Je suis tombé à un moment donné et j’étais reconnaissant qu’un ami soit là pour m’aider. C’est après la chute que ce que j’avais à faire m’a été découvert. Au lieu de me concentrer sur les conditions difficiles, il m’a été suggéré que je devais me détourner complètement de la neige et regarder loin devant moi où j’allais. Ensuite, sentir la neige et faire ce que je savais faire. Je n’ai pas parfaitement skié… mais c’était bien mieux, et j’espère que cela m’a appris une leçon dont je me souviendrai et qui peut être appliquée d’autres manières. Alors que nous courons la course de la vie, nous gardons la tête haute et nous nous concentrons sur ce que nous savons de la Vérité – sur la présence permanente d’une Vie harmonieuse. Et laissons le Principe qui ne change jamais nous guider à travers les défis.

Nous n’avons pas à attendre un changement d’évidence pour vivre la joie de la victoire. La course que nous devons courir est celle de se débarrasser des limites de la mortalité afin de s’élever victorieux sur tout ce qui est contraire à Dieu. On nous dit de faire des efforts pour «arriver». Arriver où? Que diriez-vous d’un état de pensée si conscient de la réalité de notre unité avec Dieu que notre paix, notre joie et notre bien-être ne peuvent pas être détruits, ni même perturbés? N’était-ce pas là le secret de Jésus?

Nous accomplissons cette paix du Christ graduellement, pensée par pensée… en nous détournant «du sens matériel» «vers les choses impérissables de l’Esprit». Magnifiez ce qui est bon et vrai, et faites taire ce qui ne l’est pas! Ne vous inquiétez pas si la course semble longue. On nous dit qu’en «avancer chaque jour un peu dans la bonne direction [une perspective plus claire], [nous] acheverons [notre] course [de vie] avec joie! » Que nous fassions des petits pas ou des pas de géant, alors que nous continuons simplement à avancer en réponse à Dieu, la victoire est assurée! Ce dépassement cohérent, joyeux et attendu est la clé pour «participer [nous-mêmes] à l’union avec la Vérité et l’Amour» (cit. S20, 21: 1-5, 9). Les réalisations personnelles ne signifient rien. Tout ce qui compte, c’est de voir que Dieu travaille en nous.

SECTION 6: Voici l’Agneau de Dieu sur le trône éternel.

Bien que l’accent ait été mis sur la croix dans la section 5, ici notre attention est attirée sur l’Agneau sanctifié, ou Christ ressuscité, assis sur le trône, ou demeure, de Dieu. Comme indiqué dans la Bible Lens de cette semaine, la scène passe «de l’agitation et des distractions de ce monde à la paix et à l’assurance parfaites du ciel.» [traduction française pas autorisée] Les sept cornes et les sept yeux de l’Agneau symbolisent la force et la connaissance divines. Le livre (ou rouleau) dans la main droite de l’Agneau est maintenant descellé, révélant un message si généreux qu’il doit être écrit des deux côtés du rouleau. Les savants conviennent généralement que le livre énonce les plans de Dieu pour le gouvernement de son monde. Toutes les créatures sont montrées reconnaissantes, répondant et louant la puissance de Dieu et de son Christ.

La vision de Jean sert de fenêtre sur la réalité actuelle du ciel. Il pourrait être tentant de prendre la description de cette scène au pied de la lettre et de penser au paradis comme à un endroit physique dans le ciel – que certains pourront atteindre, peut-être un jour «proche» – après leur mort. Mais, si nous le considérons métaphoriquement comme un état de conscience où Dieu et Son Christ sont un, cela devient une promesse de l’union qui est possible pour chacun de nous ici et maintenant.

La puissance de Dieu, bonne, règne dans les cieux – et est vécue comme nous le voyons à travers la vision limitée des mortels de la réalité actuelle. À travers tout ce que Jésus a démontré, nous apprenons que la victoire est assurée. Il nous a montré que toutes les peurs, les doutes et les idées fausses qui se pressent dans la pensée sont les pierres qu’il faut rouler loin de la «porte de l’espérance et de la foi humaines». (cit s24, 45:16) Une fois que notre unité avec Dieu en tant que réalité présente est révélée, nous pouvons être sûrs qu’elle peut être expérimentée. Nous devons nous réjouir chaque fois que nous vainquons même la plus petite croyance de la vie en dehors de Dieu alors que nous devenons de plus en plus conscients de la «suprématie de la vérité», et ressentons la certitude que «Dieu est Amour » et n’a que du bien en réserve pour Sa création! (cit s22, 569: 6-14)