Join us for the best summer yet!

[Trouvez votre joie divine qui « se détourne constamment du sens matériel » (S30)!]
Idées métaphysiques pour la mise en pratique de la Leçon biblique de la Science Chrétienne

« Doctrine de l’expiation »
pour la Pâques, 20 avril 2014

par Kerry Jenkins, CS, House Springs, MO (314) 406-0041

[Les italiques entre crochets sont de Warren Huff, Directeur de CedarS, qui vous remercie d’avance pour tous vos soutiens, surtout les dons mensuels, monthly gifts].

Ce que j'aime vraiment de la Science Chrétienne, c’est que les œuvres, c'est-à-dire les guérisons, parlent d’elles-mêmes. La Science Chrétienne ne repose pas autant sur une doctrine dominante que sur la guérison qui découle de sa démonstration et qui prouve que le Christ est présent au milieu de nous. Cette Leçon biblique traite de la doctrine chrétienne de l'expiation et nous encourage à la voir pour ce qu'elle est: une obligation de faire la volonté de Dieu, de « nous glorifions en Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ », et de compter sur notre propre démonstration de notre unité avec Dieu telle que révélée par Jésus.

Le Texte d'or nous exhorte à agir, à agir avec la joie en Dieu, qui est le thème de la leçon de cette semaine. Nous sommes appelés à être « zélés pour les bonnes œuvres » (Lecture alternée (LA)), à démontrer notre unité avec Dieu à travers notre « pratique de la vie » (S4), à être « inspirés par Dieu, par la Vérité et l’Amour, en tout ce que [nous disons et faisons]» (S12), bref, à faire la volonté de Dieu.

En faisant la volonté de Dieu, nous constatons que nous ne sommes pas des êtres séparés, vivant cloisonnés dans la matière et expérimentant une existence matérielle qui sera précédée par une existence spirituelle. Au contraire, par la démonstration de notre unité avec notre Père-Mère, ainsi que Jésus nous l'a prouvée, nous constatons que notre harmonie et notre pouvoir découlent  du modèle Père-Mère spirituel et parfait, enfant spirituel et parfait – ce que nous sommes!  Comme dit dans la LA: « Dieu … nous a régénérés, pour une espérance vivante, par la résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts, pour un héritage qui ne se peut ni corrompre, ni souiller, ni flétrir ». Le message de Pâques est celui de l’être incorruptible, spirituel et éternel de l'homme qui est rempli de bonnes œuvres !

Section 1: Dans la première section, Jésus se pare dans le temple contre ceux qui lui posent des questions captieuses. Ils lui demandent de leur dire « clairement » s’il est le Christ. Il réplique qu’il leur a déjà donné la réponse. En fait, il n’en a parlé ouvertement qu’avec la femme samaritaine au bord du puits. Implicitement, il est en train de dire que ses œuvres de guérison parlent d'elles-mêmes et que ses actes prouvent son identité. Il s’attendait à ce que ses œuvres fussent la preuve de sa messianité. Jésus est l'exemple consommé de l’homme qui ne fait que la volonté de Dieu. Il n'a jamais écouté la suggestion d'une volonté autre que celle de son Père. Même avant la crucifixion, il déclara « non pas ma volonté, mais la tienne seule». C’est cela la démonstration de notre unité avec Dieu, c'est cela l'expiation ou ce qui « exemplifie l’unité de l’homme avec Dieu ». Si nous ne sommes pas « coupés », faisant chemin à part, alors nous sommes un avec Dieu. En étant séparés, nous suivons un rêve matériel, une existence tout à fait convaincante  mais qui est dépourvue de consistance ou de réalité, et qui, tout au plus aboutit à l'insatisfaction. Est-ce à dire la platitude ou l'ennui? Pas du tout! Les bonnes aventures qui accompagnent le fait d’avoir cédé à la volonté de Dieu sont infinies, satisfaisantes et enrichissantes. Le Christ brille «dans nos cœurs»; il nous est révélé comme une lumière dans l'obscurité de la matérialité. Nous pouvons le voir et le suivre. Ce n'est pas quelque chose « au-delà » de nos capacités ou trop transcendantal pour être compris.

Section 2: Dans la deuxième section, l’invitation à faire la volonté de Dieu est assimilée à la docilité des brebis obéissant au berger. En échange de cette obéissance les brebis reçoivent en retour l'amour, la protection du danger, la nourriture et un abri. En ramenant cette analogie vers l’homme, nous comprenons que nous ressentons notre unité avec Dieu lorsque nous sommes attentifs aux instructions de Dieu. Et si nous nous sommes trompés? Eh bien, rappelez-vous de la lumière qui brille en vous, dans vos cœurs ? Cette lumière est notre balise naturelle et elle éclaire le chemin du retour à notre statut ​​naturel de droiture spirituelle (B10). Quand j'étais au collège, nous avions chaque printemps une production musicale Gilbert et Sullivan. J'aimais chanter (j’en aime encore) et auditionner à titre principal dans les 6ème et 7ème catégories, mais je n’eus à chanter que dans le chœur. J'avais de grands espoirs de décrocher peut-être un rôle de premier plan dans ma dernière année de collège, mais j’en fus brutalement évincée, n’ayant même pas eu la  possibilité de rappel après audition. J'eus vraiment du mal à me défaire de cette déception, surtout que ces productions étaient de haute qualité et que c'était ma dernière chance. Je constatai que l'un de mes meilleurs amis reçut un rappel. Sachant que l'envie est mauvaise chose comme je l'avais appris à l'école du dimanche, je m’étais tournée de tout mon cœur vers Dieu pour renverser ma déception et pour être en mesure de me réjouir véritablement avec mon ami dans son succès. A ma grande surprise, j'étais vraiment capable de faire ce revirement de sentiment, en un laps de temps! Peu de jours plus tard, je l'aidai à nettoyer la salle de musique après les classes, et le professeur de musique me demanda pourquoi je n'étais pas venue faire mes rappels. Je lui répondis que je n'étais pas sur la liste, et il me dit que c’était une erreur. Il me fit faire un rappel sur le champ. Je n'eus même pas le temps d'avoir le trac! Le lendemain, on me confia l’un des deux rôles féminins principaux de cette production. Je ne veux dire ici que Dieu m’«a donné» ce rôle parce que j’abdiquai à ma propre volonté pour me réjouir véritablement du succès d’un autre. Dieu ne s’emballe de ces détails; Il n'est pas un « surhomme» qui intervient en cas de besoin. Dieu est la loi du bien toujours en opération. Je pense cependant que mon désir de me réjouir en Dieu, plutôt qu’en mon désir personnel d’une sorte de bien humain, m'a donné la liberté de sentir et vivre la paix et la joie qui ouvrirent la porte sur d’autres bonnes choses. Jouer ce rôle fut une merveilleuse expérience divertissante et mémorable, mais faire la volonté de Dieu est une activité continue, enrichissante, épanouissante et durable, jamais reléguée au passé.

Sections 3: Dans la section 3, nous avons le boiteux au bord de la piscine. Jésus lui demande (pas dans cette leçon) s'il veut être guéri. L’homme n'a pas cherché à savoir qui lui parlait, il ne connaissait même pas Jésus! Cela confirme la citation précédente selon laquelle Jésus « allait de lieu en lieu …guérissant tous ceux qui étaient sous l'empire du diable » (B12). Jésus posa la question peut-être en réponse à la mendicité de l'homme, une profession parfois assez lucrative, ou peut-être parce que l'homme n’avait jamais songé qu'il pourrait guérir. La réponse de l’homme montrait qu'il n’avait aucun espoir de guérir. Mais Jésus prouva qu’il n’était pas nécessaire de faire confiance au guérisseur pour recevoir la guérison. En d'autres termes, les lois de la guérison sont établies par Dieu et sont accessible à tous. Les Juifs étaient furieux à cause de cette guérison parce que c’était un jour de sabbat et en plus l'homme transportait son grabat. La Bible New International Study Version précise que ce n’était pas strictement contraire aux lois de Moïse de transporter un lit le jour du sabbat, mais les prêtres avaient opté pour certaines interprétations traditionnelles qui les arrangeaient. C’est ce type d'interprétation d'inspiration humaine plutôt que spirituelle  qui fait qu’aujourd’hui la chrétienté entretient une compréhension passive de l'expiation plutôt qu’une invitation active à faire comme Jésus. Si nous considérons les œuvres de Christ Jésus comme miraculeuses, alors son ministère devient « dépourvu du pouvoir-Christ » (S14). Un miracle offre à tous ceux qui suivent Jésus  d’être, au mieux, chanceux,  et au pire, impuissants. Ce sont les démonstrations mêmes de Jésus qui prouvent notre unité avec Dieu et illustrent les possibilités infinies qui nous viennent de la compréhension de cette unité. Cette démonstration ne vient pas sans aiguiser nos sens spirituels. L'illusion matérielle peut être tout à fait convaincante (S15) mais elle n'a pas le pouvoir de Dieu.

Section 4: Notre démonstration  du pouvoir-Christ est continuelle (B14). La Section 4 révèle que la crucifixion ne peut pas empêcher le Christ de vivre et de guérir. La définition de la résurrection dans la citation S19 nous aide à voir que la crucifixion ne nous parle pas de l’existence d’une vie après la mort. Au contraire, elle nous donne une « plus haute idée de l'immortalité », c'est-à-dire la vie dans l'Esprit, non dans la matière. La crucifixion nous fait voir l’exemple le plus odieux de volonté humaine de la part de ceux qui ont crucifié Jésus en même temps que l'exemple le plus élevé de cession à la volonté divine de la part de Jésus. Quelle juxtaposition! La volonté humaine, la conviction que nous sommes détachés de Dieu et détachés les uns des autres, conduit à l'horreur de tuer brutalement un homme divinement oint. La cession de Jésus à la volonté divine conduit à la résurrection  et, finalement, à l'ascension, notre véritable but: celui de quitter ce sens matériel de la vie, n’ayant plus jamais aucune connaissance de la matière!

Section 5 : Cette section ne nous laisse aucun répit suite à l'appel à l'action de Jésus. Sa réapparition post-crucifixion lui offrit l’opportunité de prouver à ses disciples que son ministère ne pouvait pas être interrompu par la croyance à la mort. La nécessité de continuer à prouver que l'homme est un avec Dieu est une exigence continuelle. C’était et c’est également une nécessité divine, non matérielle ou humaine. C'est le but de la création divine d’accomplir la volonté de Dieu, d’exprimer et de refléter sa puissance, son harmonie et sa bonté. Nous sommes divinement oints pour cette mission christique. La crucifixion et de la résurrection de Jésus ainsi que son ascension finale nous montrent que l’«homme mortel n’est pas l’essence réelle de l’homme et que cette mortalité matérielle irréelle disparaît en présence de la réalité » (S23). C'est plutôt intéressant de voir comment ce thème a progressé grâce à la valeur des sujets des trois dernières semaines de leçons bibliques. Nous avons eu ‘‘La réalité’’, ‘‘L’irréalité’’, et ‘‘Le péché, la maladie et la mort sont-ils réels?’’ Et ici nous avons le résumé de tous ces sujets dans la vie de Christ Jésus et le message de Pâques, à savoir : la matière ne peut pas empêcher la réalité de la vie éternelle et l'amour divin de briller. Un merveilleux article [en anglais] du Christian Science Journal m'a aidé à élever vraiment ma pensée au sujet de la mort et de rendre plus claire ma compréhension par rapport à ce que la Bible nous enseigne en la matière. Il est intitulé: “The Alternative to Death”(L'alternative à la mort), cf. The Christian Science Journal / Issues / 2011 / November / Volume 129 Issue 11 / Editorial

Section 6 : Cette section nous encourage à « courir avec persévérance dans la carrière qui nous est ouverte » (B22). C'est un autre appel à l'action, appel à poursuivre les œuvres que Jésus faisait. C'est en faisant cela que nous sommes « appelés pour former un seul corps », (encore une fois cette unité) (B24). Dans cette même citation, nous sommes appelés à laisser « la paix de Christ régner dans [nos] cœurs », tout comme la lumière qui brille dans nos cœurs dans la première section. Paul parle ici de notre résurrection, l’élévation  de notre pensée spirituelle hors de la matière, en Esprit. C'est ainsi que nous reconnaissons notre inséparabilité de Dieu! Les deux dernières citations de Science et Santé  sur lesquelles nous nous quittons, nous encouragent à «garder les commandements de notre Maître et suivre son exemple » (S29). Les détails de cette démarche sont donnés dans la citation S30 en termes de progrès mesurables. La Vérité surmonte-t-elle l’erreur dans votre vie quotidienne ? Avancez-vous spirituellement ? Est-ce que vous luttez « pour entrer ? » Pour y parvenir, Mrs Eddy nous dit que nous devons nous « détourne[r] constamment du sens matériel » (S30). Ainsi nous gagnons un peu plus chaque jour à céder à la volonté de Dieu, et nous achevons là où nous avons commencé : avec la « réjouissance en Dieu »!


[Les idées pour la mise en pratique étaient initialement préparées  pour aider les campeurs et le personnel de CedarS (et autres amis) à voir et démontrer quotidiennement  l'importance d’étudier et d’appliquer les enseignements des Leçons bibliques de la Science Chrétienne toute l’année, et pas seulement au camp!

Warren Huff, Directeur de CedarS & rédacteur en chef des notes & rajouts entre crochets et en italique.]

[Note supplémentaire du Directeur: Vous pouvez vous inscrire pour recevoir gratuitement par email ces idées pour la mise en pratique – chaque lundi en anglais, ou une TRADUCTION LIBRE chaque mercredi en allemand grâce à Helga et Manfred, ou en espagnol grâce à une équipe formée d’Ana, d’Erick, de Claudia et de Patricio, ou en portugais grâce aux assistants d’Orlando Trentini, CSB,  au Brésil. Une traduction française volontaire par Rodger Glokpor, un Scientiste Chrétien de Lomé, Togo (Afrique de l'ouest), est assurée. Merci à Rodger et à tous les traducteurs ! Allez sur http://www.cedarscamps.org/ et cliquez sur « Newsletters » pour un abonnement gratuit dans ces langues].

American Camp Association

MAIN OFFICE
(November - May)
410 Sovereign Court #8
Ballwin, MO 63011
(636) 394-6162

CAMP OFFICE
(Memorial Day Weekend - October)
19772 Sugar Dr.
Lebanon, MO 65536
(417) 532-6699

Support our mission!

CedarS Camps

Back
to top